La fête des mères cette année est le 29 mai 2022. Revenons sur les origines de cette fête et découvrez les témoignages de plusieurs mères qui ont accepté de nous partager leur joie d’être mère.
Origine de la fête des mères
Vous vous demandez peut-être quelle est l’histoire de la fête des mères ?
Pendant l’antiquité
Les grecs et les romains sont les premiers à avoir instauré une journée dédiée aux mères. Cette journée était célébrée chaque année au printemps.
Moyen-Âge
La chrétienté ayant une grande importance pendant cette période, il était traditionnel de dédier le printemps à Marie, la mère de Jésus.
Les guerres mondiales
Selon l’Express, cette fête est née en 1906 quand un village en Isère, le village d’Arts décide d’organiser une cérémonie en l’honneur des mères de familles nombreuses.
En 1918, après la Première Guerre Mondiale, Lyon suit le mouvement initié par les Etats-Unis et rend hommage aux mères et épouses qui ont perdu un mari ou un fils à la guerre.
En 1941, le Maréchal Pétain va instituer la fête des mères pour relancer le peuplement en France. Il a notamment voulu officialiser cette fête pour attirer l’attention sur le rôle de la femme au foyer. Quelques années après, cette fête sera fixée officiellement au 4ème dimanche de mai.
C’est ainsi que la fête des mères est devenue officielle en France. Cette fête existe dans d’autres pays mais n’est pas fêté le même jour.
Pour vous, nous avons recueilli le témoignage de mère de famille sur leur accouchement ou leur premier enfant
Elles nous partagent leur joie d’être mère
« Mes sentiments en devenant mère ? »
Après 3 ans d’attente, accoucher semblait irréel !
Jusqu’au jour »J » ! Une journée de dépassement total, d’abandon confiant, de découverte de cette capacité incroyable de la nature et de ma nature !
Et puis la naissance : un éblouissement de ce petit bout qui déjà commençait à se séparer de moi, une grande fierté, et le début d’une grande responsabilité…
Elisabeth
« Devenir maman, c’est tout découvrir »
Devenir maman, c’est tout découvrir: se donner tout le temps, apprendre à apprécier les toutes petites choses, goûter un amour inconnu jusqu’alors. On ne peut que sourire devant des bêtises innocentes, ou un regard rassurée quand nous apparaissons dans leur champ de vision.
C’est aussi des difficultés, et principalement le manque de sommeil. Il faut se connaître et se faire confiance. On apprend beaucoup sur nous meme.
Clotilde
« Un lien très fort me lie à mes filles »
« À l’accouchement c’est une tornade d’émotion »
Quand je suis devenue maman, je me suis pas sentie de suite « maman », je suis vraiment devenue « maman » au fil des jours, des mois suivant l’accouchement. À l’accouchement c’est une tornade d’émotion, une fois seule dans la chambre de maternité, j’ai eu l’impression de « jouer » à la poupée, et on réalise petit a petit que ce petit être sera avec nous toute notre vie et qu’on a une grande responsabilité désormais. Tu te sens puissante, prête à tout surmonter pour ton bébé et à la fois vulnérable, anxieuse de ce qui peux lui arriver. Dans sa première année j’étais très stressée d’être irréprochable de tout bien faire comme « les autres » disent, d’être organisé, de gérer la nouvelle vie de maman, le travail, le couple ect…
Et puis au fur et à mesure j’ai compris qu’il fallait lâcher prise et avant toute chose apprécier chaque instant passé ensemble. Il y a des moments très durs mais un bonheur immense malgré tout. La première année j’ai accumulé beaucoup de fatigue … la perte de sommeil a été dur pour moi !
« Malgré la fatigue, j’ai ressenti une très grande joie »
Le travail pour l’accouchement pour mon premier bébé a été très long (plus de 24 heures de contractions). Mais au moment où Alexia est née, malgré la fatigue, j’ai ressenti une très grande joie, l’infirmière l’a posée sur mon ventre, elle me regardait. J’ai remercié Dieu car pour moi c’était vraiment un don du ciel ! Merci Seigneur !
Marie-Céline
Et si vous nous racontiez votre première rencontre avec votre enfant ? Qu’est ce que cela a changé dans votre vie ? Dites-le nous via le chat’ !
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